Des PinkAngels bien motivées pour collecter !

Témoignage de Gwladys Sebeloue, à l’origine des PinkAngels !

Comment avez-vous connu Odysséa ? Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous engager ?

J’ai participé pour la première fois en 2006. Mon mari court beaucoup, moi pas tellement mais on a décidé de faire cette course. Enfin, lui a couru et moi j’ai fait la marche ! J’ai trouvé l’événement extrêmement touchant : l’ambiance était familiale, il y avait des coureurs de tous niveaux mais on se sentait tous pareils, habillés aux couleurs d’Odysséa. Puis en 2013, une amie m’a reparlé de la course et j’ai eu envie de recommencer. Et quand j’ai découvert le programme Ambassadeurs, ça a été comme une évidence. Ma famille a été touchée par la maladie, mais ce n’était pas seulement pour ça. J’aurais aimé être bénévole dans une associati on mais entre le travail et les enfants, on n’a pas toujours le temps et la possibilité de s’engager physiquement et de manière régulière. Alors cette course, c’est le moyen de donner de ma personne pour une lutte qui concerne tout le monde.

PinkAngels Comment organisez-vous votre collecte ?

L’année dernière, j’avais fixé dès le début l’objectif de 1000 €. Je me disais que quitte à se lancer, autant être ambitieuse ! Et comme j’étais vraiment investie et que je croyais à fond dans le projet, je me disais que les gens allaient évidemment donner. Dans la réalité, il y a différentes réactions, parce qu’il n’est pas toujours facile de parler du cancer du sein mais la plupart réagit de manière positive. Cette année, j’ai eu de nouveaux donateurs, ce qui est une bonne chose. Avec le groupe des PinkAngels, on communique de manière plus large. On a aussi organisé des événements, on a fait un brunch par exemple. Tous les invités ont donné 10 € et on a rassemblé 290 € à l’aide de gâteaux que j’avais faits. Ça nous a permis de parler de l’association et de la course dans un cadre détendu et de collecter de manière plus directe.

Comment avez-vous et votre groupe communiqué sur la collecte ?

Je n’ai parlé que de ça ! Je crois que citer quelqu’un qui me connaît et qui ne sait pas que je collecte, ce n’est pas possible, et j’ai aussi envoyé des emails. J’ai remarqué qu’avant tout, les gens donnent aux personnes qu’ils connaissent. Certains de mes amis partageaient ma page sur les réseaux sociaux mais ça ne marchait pas tellement. Donc j’ai eu envie de créer un groupe pour élargir le spectre des donateurs potentiels, pour que plus de gens se sentent concernés par le projet : les PinkAngels. On a un objectif commun, et c’est le groupe qui prime sur les collectes individuelles. Toute notre communication est axée sur la page de groupe pour pouvoir toucher le maximum de gens. On a encore reçu un don hier, c’est la preuve que ça marche et on espère bien atteindre les 3.000 € que l’on s’est fixés !

Comment vivez-vous l’expérience de collecte ?

Pour en savoir plus sur les projets financés grâce aux dons, je suis venue à la présentation de Clara Nahmias l’an dernier, dont j’ai également pu rencontrer l’équipe. C’était touchant, très émouvant. Ensuite, voir le montant des dons augmenter, c’est extraordinaire. A chaque fois que je reçois un nouveau don, c’est une sensation incroyable. L’année dernière, avec mes 1.000€ collectés, j’avais pu monter sur scène et remettre le chèque : ça n’a pas de prix ! L’important, c’est de montrer que l’engagement peut être à la fois individuel et collectif. Et pour moi, cela devient même une histoire de famille : mon fils a participé à la course pour les enfants et il commence à se rendre compte de la portée de l’événement. Il sait que l’on récolte de l’argent pour que les mamans ne soient plus malades.